Combien de joies ne voyons-nous...

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3. Et c'est parfois dans un regard, dans un sourire Que sont cachés les mots qu'on n'a jamais su dire

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4. Il y a deux regards: le regard du corps et le regard de l'âme. Le regard du corps peut oublier parfois, mais celui de l'âme se souvient toujours.

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5. Ce n'est pas le corps qui est indécent, c'est le regard qu'on pose sur lui.

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6. Un manteau de joie contagieuse recouvre le corps de l'homme heureux du large sourire réconfortant de l'autre.

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7. Le regard brode dans la joie, tricote dans la peine et coud dans l'ennui, comme pour rafistoler dans le drap du temps les larges déchirures des minutes sans liaisons.

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9. Souvent passe un regard, un regard soutenu. Tes yeux sur les yeux de l'autre. Deviner la signification de leur éclat. Lire le futur immédiat plus loin que la pupille. Vouloir dire beaucoup de choses, mais retenir son envie. Serrer les lèvres. Permettre que circulent les idées sans qu'elles sortent à l'extérieur. Augmenter l'espace entre les questions et les réponses. Laisser les muscles se dessiner sur le visage. Attendre un signe. Maintenir la respiration. Penser que l'autre aussi pense. Analyser, espérer...

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10. Etre capable de trouver sa joie dans la joie de l'autre : voilà le secret du bonheur.

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11. Ce qui nous reste d'enfance. Joie de rire, joie de voir des belles personnes, joie du spectacle, joie de la victoire, joie à en éclater de rire. Quand on a ce qu'on appelle joie, cela doit se voir sur le visage. On est plus beau. La joie rend beau. Plus beau qu'on est, à coup sûr. Joie, moment de bonheur.

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12. Le rire, c'est un instant qui passe. Mais la joie, la joie est une sorte de saignée extatique, une infamie de super-contentement qui déborde par tous les pores de l'être. On ne rend pas les gens joyeux du seul fait que l'on est joyeux soi-même. La joie trouve sa source dans l'être : elle est ou n'est pas. Elle se fonde sur des raisons trop profondes pour être comprise ou pour se communiquer.

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13. Une joie partagée est une double joie, un chagrin partagé est un demi-chagrin.

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14. Deux corps peuvent s'associer pour produire un corps, mais la pensée peut seule donner la vie a la pensée.

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15. De la Joie Pure jaillit toute création. Par la Joie elle est soutenue, vers la Joie elle se dirige et à la Joie elle retourne.

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16. A la guerre, comme en amour, le corps à corps seulement donne des résultats.

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17. Une joie partagée est une joie décuplée. Un chagrin partagé est un chagrin diminué de moitié.

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18. L'espérance d'une joie est presque égale à la joie.

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19. Faire le mal est un plaisir, non une joie. La joie, seule vraie victoire sur le monde, est pure dans son essence, elle est donc irréductible au plaisir, toujours suspect et en lui-même et dans ses manifestations.

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20. L'amour est un ennemi que l'on ne peut vaincre corps-à-corps, mais seulement par la fuite.

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21. Le corps est un miroir. Que peut le corps ? Prenez le gardien de but d'une équipe de football qui attend le tir d'un penalty ou bien encore un tennisman qui monte au filet pour jouer à la volée. Regardez comment il se place. La balle peut venir d'en haut, d'en bas, à droite, à gauche, etc. Il est donc obligé de mettre son corps dans une position virtuelle, presque abstraite. Il est dans un état de corps possible. Il est dans une position que j'appellerai " blanche ". Il est à la fois toutes les couleurs et l'absence de couleur. On ne peut pas avoir de meilleure image de ce que peut le corps.

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22. La vie est un combat. Un corps-à-corps, une bataille contre soi, contre les autres, et contre la vie elle-même.

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23. Ce que cache mon langage, mon corps le dit. Mon corps est un enfant entêté, mon langage est un adulte très civilisé...

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24. La nudité est antérieure au corps, et le corps quelquefois s'en souvient.

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26. Une larme sur mon corps, Une lame sur mon corps. Et cette lame plus tranchante que celle de mon taille crayon, pourtant elle n'était que de l'eau au départ. Et ses mots qui forment un horrible son me font la même sensation que le plus douloureux des coups de poignard

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27. Le corps a une mémoire ! Le corps hérite d'une histoire, d'une éducation, d'une famille, d'une culture, d'une géographie, de schémas complexes inscrits par des générations. Et le geste du danseur peut soudain faire rejaillir un souvenir ou une émotion enfouie avec plus de force que n'importe quelle parole. C'est le défi et le miracle de la danse ! Sade disait : il n'y a pas de corps sans idées ni d'idées sans corps.

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28. Le jeu, c'est un corps-à-corps avec le destin.

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29. Le jour où la joie des autres devient ta joie, le jour où leur souffrance devient ta souffrance, tu peux dire que tu les aimes.

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30. La joie, c'est la paix dans le cœur et la joie dans le ventre.

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31. Filles de joie. La joie de qui ?

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32. Un regard, une rencontre... Un été, un sourire... Un numéro, un mail, une attente, un souvenir... Un appel, une voix, un début, un rencard... Un horaire, un endroit, une venue, un espoir... Une terrasse, un café, un dialogue, un moment... Un soleil, une lumière, un coeur, un battement... Une seconde, une minute, une heure, un plaisir... Un au-revoir, une prochaine, une promesse, un désir... Un après, une durée, une patience, un silence... Un doute, un pourquoi, un regret, une distance... Un retour, une surprise, un déluge, une marée... Une suite, une envie, un projet... une soirée... Une pleine lune, une virée, un instant, une pulsion... Un frôlement, un baiser, une magie... Un frisson... Un accord, un avenir, une force, une destinée... Une étoile, un poème et un verbe : aimer.

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33. La joie qui a besoin d'une cause, ce n'est pas de la joie, mais du plaisir.

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34. L'esprit commande le corps et le corps obéit. L'esprit se commande à lui-même et trouve de la résistance.

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