Si aujourd’hui, on me proposait, d’effacer mes cicatrices, en échange d’un souhait, je répondrais sans sourciller, quelles sont miennes et ne sont pas à vendre. Mes plaies ne me définissent pas, mais elles m’ont permise, d’être ce que je suis à ce jour. Les faire disparaître, comme si elles n’avaient pas existé, en reviendrait à balancer mes acquis, mais surtout, cela me consumerait entièrement. Mes cicatrices m’appartiennent. Je les garde, et j’en suis fière.