Une rose a pleuré sous les coups de midi, une rose empourprée par des hontes à maudire. Et moi, j'ai recueilli toutes ses larmes pour les ciseler en sourires, pour voir de nouveaux printemps dans les massifs de son désir. Oui moi, j'ai attrapé tant de soleils juste pour sécher ses joues parce que, dans le fond de sa peine, je ne savais plus comment rire ! Je les ai bues à même ses yeux pour y noyer tous mes Je t'aime. Il fallait remettre la rose dans les jardins de l'Eden.