On n'oublie rien de rien,...

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2. Lire aussi : Et si le travail donnait tout son sens au plaisir ? La leçon de Shakespeare

   Shakespeare l’avait déjà compris : sans effort, le plaisir perd sa saveur. Et si le travail était la clé du vrai bonheur ?

3. Quiconque oublie le temps cesse de vieillir. L'oubli triomphe du temps, ennemi de la mémoire. Car le temps, en définitive, ne guérit toutes les blessures qu'en s'alliant à l'oubli.

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4. A l'oubli succède l'indifférence de l'oubli comme un écho muet qui prolonge la durée et augmente l'espace de l'oubli.

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5. Oublie les amis, oublie la famille, oublie l'amour. Désormais tu seras le rider jusqu'à la fin de tes jours.

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6. Même si le bonheur t'oublie un peu, ne l'oublie jamais tout à fait.

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7. Oublie les injures, n'oublie jamais les bienfaits.

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9. Je t'oublierai, je t'oublie déjà, regarde comme je t'oublie, regarde-moi !

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10. Habitue-toi à être attentif à ce qu'un autre dit, et autant que possible entre dans l'âme de celui qui parle.

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11. On s'habitue à tous, que ce soit à une chose qui disparait, une amitié brisée, un amour perdu, une absence, le temps joue contre l'oubli et l'oubli nous fait perdre le fil de notre attachement, il reste la pensée et celle-ci heureusement, l'oubli ne peut rien y faire...

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12. C'est au moment du malheur qu'on s'habitue à la vérité, c'est-à-dire au silence.

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13. Quelqu'un qui s'est habitué à considérer la vie de n'importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu'une vie humaine ne vaut rien.

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14. L'ennui avec le Mal, c'est qu'on s'y habitue, il faut du génie pour inventer.

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15. Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle s'habitue.

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16. Le merveilleux, on s'y habitue plus vite qu'à des godasses trop courtes.

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17. On s'habitue à ses infirmités, le plus difficile est d'y habituer les autres.

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18. Tu m'as oublié. Tu m'as oublié en oubliant qui tu étais.

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19. On s'habitue peu à peu, à la beauté comme à la laideur : chacune s'affadit avec le temps ; mais on ne s'habitue jamais à la bêtise.

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20. On s'habitue aux défauts des autres quand on ne croit pas de son devoir de les corriger.

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21. Le groupe s'habitue plus vite à son malheur que l'individu à sa peine.

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22. Lorsque l'homme s'habitue à voir les autres porter les chaînes de l'esclavage, c'est qu'il accepte lui-même un jour de les porter.

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23. Tout le monde s'habitue, c'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes, on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps, ça nous sauve

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24. Un être qui s'habitue à tout, voilà, la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme.

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26. L'absence on ne s'en remet jamais, on s'y habitue juste.

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27. Je me suis habitué à la mort : un pianiste est un homme déguisé en croque-mort, avec en face de lui, constamment, son piano qui ressemble à un corbillard.

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28. On ne s'habitue pas vite à la mort des autres. Comme ce sera long, quand il faudra s'habituer à la nôtre !

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29. On s'habitue à tout, même à ce que l'on n'acceptera jamais.

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30. N'oublie jamais que tout est éphémère, alors tu ne seras jamais trop joyeux dans le bonheur, ni trop triste dans le chagrin.

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31. On est habitué à voir tous ceux qui reçoivent un prix Kant ou une médaille Dürer faire de longs discours sur Kant ou sur Dürer, tisser des liens entre eux-mêmes et ces grands noms et accabler le public sous le jus encyclopédique rance exprimé par leur cerveau.

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32. Quand on s'habitue à chercher son bien-être dans ses propres efforts, on s'élève dans sa propre opinion comme dans celle des autres.

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33. On nous habitue tellement à admirer la beauté virtuelle et irréelle, qu'on ne prête plus attention à toutes les beautés naturelles, qu'inonde notre terre maternelle...

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34. Hélas ! on s'habitue même à la prison ; on devient un hôte naturel de ces tristes demeures

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