Puisque c'est un droit, j'en...

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3. Il n'y a qu'un devoir, c'est d'être heureux. Puisque ma pente naturelle, invincible, inaliénable est d'être heureux, c'est la source unique de mes vrais devoirs, et la seule base de toute bonne législation.

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4. La propriété est un droit antérieur à la loi, puisque la loi n'aurait pour objet que de garantir la propriété.

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5. La liberté n'est pas un droit, c'est un devoir.

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6. Se gâcher la vie est un droit, pas un devoir ! C'est un art pernicieux et bien inutile auquel on consacre beaucoup d'énergie, malgré soi.

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7. II n'est pas de droit qui n'impose un devoir.

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9. Un droit n'est jamais que l'autre aspect d'un devoir.

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10. La méconnaissance du droit ne dispense pas de devoir rendre des comptes. Mais la connaissance en dispense souvent.

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11. Le droit doit-il s'arrêter où le devoir commence ?

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12. La sang oublie souvent son devoir, mais jamais son droit.

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13. Devoir de tendre une joue et droit de gifler, présomption de culpabilité et celle de légitime défense que cela.

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14. Vous avez le droit d'être triste, et le devoir de passer à autre chose. Seul gagne celui qui essuie ses larmes, rassemble ses forces et passe à autre chose.

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15. C'est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée le devoir.

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16. Puisque le passé n'est plus, puisque l'avenir n'est pas encore, puisque le présent lui-même a déjà fini d'être avant même qu'il a commencé d'exister, comment pourrait-il y avoir une réalité du temps ?

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17. 'Et puisque les physiologistes, puisque - mieux encore - notre expérience personnelle nous disent que cette vilaine nourriture de chairs dépecées n'est pas nécessaire pour entretenir notre existence, nous écarterons tous ces hideux aliments qui plaisaient à nos ancêtres, et qui plaisent encore à la majorité de nos contemporains.'

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18. L'amour d'une épouse ressemble au devoir. Le devoir à la contrainte. La contrainte tue le désir.

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19. Quand l'homme ne file pas droit, la nature reprend ses droits.

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20. On parle du droit à la vie, mais jamais du droit à la non-existence. Est-ce que vous avez décidé de naître ? Non, sans doute, mais ensuite, débrouillez-vous, même si vous naissez au Sahel en période de famine.

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21. On a le droit de vote, mais pas le droit à la parole.

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22. La fac de droit n'a rien à voir avec le droit

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23. Il y a bien un droit du plus sage, mais non pas un droit du plus fort.

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24. Les gens ont le droit de rêver comme ils ont le droit de manger et de boire.

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26. La vie est un droit universel, les animaux aussi y ont droit.

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27. Pourquoi prendre la vie au sérieux puisque de toute façon, on en sortira pas vivant ?

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28. Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d'être seul comme un moineau sous la pluie. Fatigué d'avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d'où on vient et pourquoi. Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde.

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29. Suis-je amoureux ? Oui, puisque j'attends. L'autre, lui, n'attend jamais. Parfois, je veux jouer à celui qui n'attend pas ; j'essaie de m'occuper ailleurs, d'arriver en retard ; mais à ce jeu, je perds toujours : quoi que je fasse, je me retrouve désoeuvré, exact, voire en avance. L'identité fatale de l'amoureux n'est rien d'autre que : je suis celui qui attend.

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30. Puisque la montagne ne vient pas à nous, allons à la montagne.

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31. La pire maladie dans la vie, c'est la VIE puisque tout le monde en meurt un jour.

    

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32. La cruauté envers les animaux est la violation d'un devoir de l'homme envers lui-même.

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33. A quoi bon prendre la vie au sérieux, puisque de toute façon nous n'en sortirons pas vivants ?

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34. Je ne regrette ni d'être venu ni de devoir repartir vers quelque chose d'inconnu dont personne, grâce à Dieu, n'a jamais pu rien savoir. J'ai trouvé la vie très belle et assez longue à mon goût. J'ai eu de la chance. Merci. J'ai commis des fautes et des erreurs. Pardon. Pensez à moi de temps en temps. Saluez le monde pour moi quand je ne serai plus là. C'est une drôle de machine à faire verser des larmes de sang et à rendre fou de bonheur. Je me retourne encore une fois sur ce temps perdu et gagné et je me dis, je me trompe peut-être, qu'il m'a donné - comme ça, pour rien, avec beaucoup de grâce et de bonne volonté - ce qu'il y a eu de meilleur de toute éternité : la vie d'un homme parmi les autres.

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