Quand j'étais petit à la...

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3. Quand j'étais enfant et qu'ils m'ont mise hors de ma maison, j'ai eu peur et je me suis enfuie. Finalement, je me suis enfuie au loin. C'était à un endroit appelé la France. Beaucoup d'entre vous y sont allés, et beaucoup ne l'ont pas fait. Mais je dois vous dire, mesdames et messieurs, dans ce pays que je n'ai jamais craint. C'était comme un endroit féerique.

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4. Quand j'étais petit, j'étais blond, et je voulais être écrivain.

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5. J’étais riche, j’étais fort, j’étais beau, j’étais grand, j’étais intelligent Tous les « j’étais là » deviennent caduques dès que notre séjour ici-bas est terminé. Qui peut différencier les squelettes des riches de ceux des pauvres ? Les riches et les pauvres sont et restent les mêmes dans l’eau au-delà. Concentrons-nous sur les bonnes œuvres qui seules resteront éternellement.

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6. Quand j'étais jeune, j'étais très con. Je suis resté très jeune.

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7. Quand j'étais petit, ma mère m'a dit que le bonheur était la clé de la vie. Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J'ai répondu heureux. Ils m'ont dis que je n'avais pas compris la question. J'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie.

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9. Quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère.

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10. Quand je serai grand, je penserai à quand j'étais petit.

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11. Quand j'étais là haut, quand je croyais que j'allais mourir je me suis aperçue que mes pensées allaient vers une seule personne et ce n'était pas celle que j'aurais imaginé.

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12. Quand une maîtresse de maison ne me met pas à sa droite, je suis furieux, et quand elle m'y met, gêné.

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13. Le maître doit faire honneur à sa maison, et non la maison au maître.

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14. Quand le feu est à la maison de ton voisin, la tienne est en danger.

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15. Quand l'enfant quitte la maison, il emporte la main de sa mère.

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16. Quand la maison d'un homme est pleine de chiens sauvages il lui faut chercher la paix ailleurs.

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17. Quand il y a une vieille fille dans une maison, les chiens de garde sont inutiles.

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18. Quand la mort est entrée une fois dans une maison, elle y revient presque toujours immédiatement, comme si elle connaissait la porte.

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19. Quand l'ignorance pénètre dans une maison, l'amour, la richesse et la bonté plient bagage.

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20. L'architecture actuelle s'occupe de la maison, de la maison ordinaire et courante pour hommes normaux et courants. Elle laisse tomber les palais. Voilà un signe des temps.

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21. Quand je serai vieille, je veux avoir une maison près de la mer. Avec beaucoup de chums merveilleux, de la bonne musique et des boissons alcoolisées. Et une très belle cuisine pour cuisiner.

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22. Je réalise que j'aime ma maison quand je reviens d'ailleurs.

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23. Quand tu m'as dit que tu étais un tocard, j't'ai pas cru, mais j'crois bien qu'c'est toi qui as raison. Faut jamais contrarier les vocations, la tienne c'est d'piquer les bicyclettes et d'baluchonner les chambres de bonnes.

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24. Quand j'étais en Afrique, j'ai tué un éléphant en pyjama. Comment un éléphant a-t-il fait pour mettre un pyjama... Je ne saurai jamais !

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26. Quand j'étais petit il m'a été dit que n'importe qui pouvait devenir président. Maintenant je commence à y croire.

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27. Quand je ramenais un garçon stupide à la maison mon père me disait: ma pauvre fille d un âne on ne va pas en faire un cheval de course.

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28. Quand le voleur pactise avec le serviteur de la maison, il peut faire sortir un boeuf par la cheminée.

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29. Quand j'étais petit, on m'a dit que n'importe qui pouvait devenir président. Je commence à le croire.

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30. Quand je quittais l'école, je n'étais ni en avance ni en retard pour mon âge, et je crois que j'étais considéré par tous mes maîtres et par mon père comme un garçon très ordinaire, voire plutôt au-dessous de la moyenne. A ma grande mortification, mon père me dit un jour : "Tu ne t'occupes que de chasse, de chiens et d'attraper des rats : tu feras ton malheur et celui de ta famille".

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31. Ce dont je me souviens, c’est que quand j’étais jeune les castings étaient un moment de stress mais aussi de plaisir.

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32. Quand j'étais jeune, je croyais que, dans la vie, l'argent était ce qu'il y a de plus important. Maintenant que je suis vieux, je le sais.

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33. Quand j'étais jeune, on me disait : "Vous verrez quand vous aurez cinquante ans". J'ai cinquante ans, et je n'ai rien vu.

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34. Quand j'étais enfant, chez mes parents nourriciers, il ne fallait jamais les contredire même si l'on avait raison. si c'était blanc et qu'ils voulaient que ce soit noir, il fallait aussi voir noir si non c'était la correction. Jamais non plus lever les yeux ou les fixer du regard, ils voyaient cela comme un manque de respect. De même quand on allait chez des gens, rester assis et ne pas bouger, ne pas accepter rien Tu veux un bonbon mon petit, non merci Madame, qu'il est bien élevé ce petit ! Oui mais à quelle prix ? seriez-vous prêt à accepter le mensonge pour défendre votre vertu et abandonner votre fierté ? A ne subir que des affronts et réflexions désobligeantes à longueur d'année. Non ? Pourtant c'était la vie d'un gosse de l'assistance qui n'a jamais eu de tendresse dans son coeur d'enfant. Je vous rassure j'en suis pas mort et me suis toujours dit qu'il y avait pire. C'était le chemin d'un gosse de l'assistance publique qui n'en a jamais voulu de cette vie.

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