Le désespoir, c'est la conscience......

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2. Le temps est la seule prison de laquelle on ne peut s'échapper.

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3. La biographie est une prison. Prison des dates, des faits, des fiches. Le roman, c'est la liberté.

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4. L'habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même.

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5. Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface.

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6. L'avantage de la prison sur le collège, c'est qu'en prison on n'est pas obligé de lire les livres écrits par les geôliers.

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8. L'habitude du désespoir est plus terrible que le désespoir lui-même.

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9. Il n'y a de temps favorable à la conscience que celui de l'instant.

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10. Le temps est notre prison. Il peut aussi être notre piste de décollage.

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11. Avoir conscience du temps, c'est déjà perdre de précieux dixièmes de seconde.

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12. Nos états de conscience coulent dans le temps comme une rivière le long d'une vallée. De même que la rivière, nous sommes à la fois changement et permanence. Beaucoup plus que les autres animaux, nous sommes indépendants de notre milieu. Notre intelligence nous en a libéré.

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13. Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu.

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14. Je t'aime dans le temps. Je t'aimerai jusqu'au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t'aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé.

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15. On a conscience avant, on prend conscience après.

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16. Rien ne dompte la conscience de l'homme, car la conscience de l'homme c'est la pensée de Dieu.

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17. L'honneur, c'est la conscience, mais la conscience exaltée. C'est le respect de soi-même et de la beauté de sa vie portée jusqu'à la plus pure élévation et jusqu'à la passion la plus ardente.

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18. Une conscience sans scandale est une conscience aliénée.

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19. L'âme est conscience et respect avant tout, conscience de l'être, respect de l'être, avec ses composants : compassion, liberté, vérité.

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20. Toute conscience est, semble-t-il, conscience d'une présence.

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21. Le goût n'est que la conscience du beau, comme la conscience n'est que le goût du bon.

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22. La conscience des mots amène à la conscience de soi : à se connaître, à se reconnaître.

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23. La conscience de l'éternel n'est conscience que d'une absence.

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25. J'avais conscience de moi. Or, seuls ont conscience d'eux-mêmes, seuls reconnaissent leur individualité, l'oeil dans lequel vient de tomber une poussière, le doigt écorché, la dent malade. L'oeil, le doigt et la dent n'existent pas lorsqu'ils sont saints. N'est-il pas clair, dans ce cas, que la conscience personnelle est une maladie ?

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26. Le temps file, le temps n'attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps.

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27. Il y a un temps pour tout, un temps de pleurer, un temps de rire, un temps à se lamenter et un temps de danser.

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28. S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir, s'il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s'il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort.

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29. La solitude est une prison.

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30. Le désespoir tue.

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31. Je préfère le désespoir à l'incertitude.

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32. Ta prison est en toi. Le poison est en toi.

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33. L'humour est la politesse du désespoir.

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